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Marsupilami : Le Secret du Sarcophage – Hooba !

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La bande dessinée franco-belge a grandement fait partie de mon enfance avec essentiellement Astérix, Tintin, Les Schtroumpfs (sans oublier Johan et Pirlouit) et occasionnellement des Lucky Luke, Gaston Lagaffe et Léonard. Cependant en dehors de quelques caméos dans un Spirou survolé à la bibliothèque ou dans les pages de magazine dans la salle d'attente de mon docteur de l'époque, je n'ai jamais vraiment suivi les aventures du Marsupilami. Les seules choses que je sais de lui, c'est qu'il vit en Amazonie, est friand de piranhas, a une queue multifonctions qu'il utilise pour se tirer des situations franchement pas idéales et pour se déplacer. Sans oublier son cri, hommage prémonitoire au rappeur qui, comme pour le H de Hawaï, ne sert à rien : Hooba.
Mais alors pourquoi est-ce moi qui le teste si je ne suis pas familier avec cette franchise ? C'est parti pour un flashback !

Game-Guide - Mardi 16 novembre 2021 - 15h54, mais j'avance un peu :
- Onidra : Stéphan, on a reçu Marsupilami : Le secret du sarcophage, c'est un jeu pour enfants, tu t'en occupes ?
- Stéphan : Je suis un grand enfant, mais ça dépend, c'est pour quel âge ?
- Onidra : 8 ans environ
- Stéphan : Ouille ! Il va falloir que je devienne plus mature de 4-5 ans, alors !
- Onidra : Ça ne te fera effectivement pas de mal. Je le veux pour avant-hier !
- Stéphan : Oki boss ! Boink Boink Boink Boink.

Fin du flashback

Du coup, je m'y colle. C'est soit pour ça, soit parce que j'étais curieux après le très agréable Schtroumpfs : Mission Malfeuille et avant Asterix : Baffez-les tous ! Qui sort la semaine qui suit. Mes souvenirs à ce propos sont flous.
Ce qui l'est moins, c'est que Microids est décidément très productif en ce moment avec notamment les licences de BD. Mais est-ce que Marsupilami : Le Secret du Sarcophage sera à la hauteur ?
La réponse est oui et non en fait. Non, si vous êtes un adulte car le jeu est tellement facile que même le mode difficile de Marsupilami fait passer le jeu le plus simple auquel vous pouvez pensez comme un Dark Soul.
Alors pour des vétérans expérimentés, vous allez rapidement vous ennuyer malgré la courte durée de vie !

Par contre, si vous êtes un enfant, il y a déjà plus de matière, même si un peu plus de challenge aurait été apprécié, car ce dernier n'arrive seulement de manière timide que dans le dernier des trois mondes.
Mais avant de poursuivre, expliquons un peu le concept du jeu.
Marsupilami : Le Secret du Sarcophage est un jeu de plateformes 2D découpé en 3 mondes et dont chacun d'entre eux comporte une poignée de niveaux que l'on doit achever pour débloquer les suivants, mais sur lesquels il est possible de revenir à volonté pour récupérer les objets manqués, faire de meilleurs chronos, ou juste par envie. Un découpage à la Super Mario World, mais avec un léger feeling Donkey Kong Country, quoi.

Honnêtement, je n'ai pas trop envie de vous parler du gameplay tellement il est basique, mais pourtant très bien pensé et accessible pour les enfants. Le personnage peut sauter avec A, effectuer une action offensive contextuelle (taper, sprinter, s'accrocher) avec X et la gâchette droite sert à utiliser une compétence d'écrasement lorsqu'on est dans les airs. Quel que soit le Marsupilami qu'on choisisse (je ne connais pas leurs noms car seule leur icône est présente dans le choix de personnage (changeable à volonté sur la carte du monde, donc je les ai nommés Marsupilami, Marsupilami fille et Blacksupilami), ce choix n'est qu'esthétique et aucun ne possède de compétence spéciale.
Le tout bouge bien, est fluide. Honnêtement, malgré sa simplicité, la prise en main et le gameplay sont pensés pour les enfants et le sont de manière efficace à faire pâlir de honte quelques jeux de plateforme 2D "pour les grands". Le jeu est très élémentaire et surtout très facile.
Sincèrement, moi à l'âge ciblé par le jeu et élevé aux jeux de bastons, Secret of Mana, Zelda et bien d'autres jeux qui n'étaient pas ciblés pour un public jeune, ça m'aurait vexé de me retrouver devant un truc aussi "fastoche" comme je disais à l'époque.

Après, nous sommes dans une époque différente où les enfants sont considérés comme des choses fragiles qu'il faut accompagner et prendre par la main du début jusqu'à la fin (mais je ne rentrerai pas dans le débat de comment vous devriez élever vos enfants, cela ne regarde que vous et éventuellement les services sociaux).
Mais jugez par vous-même de la simplicité : on commence le jeu avec 12 vies. On perd une vie lorsque nos 2 coeurs en difficile (3 en normal. Ai-je besoin de vous expliquer la difficulté Invincible ?) sont épuisés à un rythme de 1 coeur par blessure ou bien lorsqu'on tombe dans le vide. Chaque niveau, pas très long, contient de nombreux checkpoints, le jeu est plus que généreux en fruits à collectionner qui donnent une vie au bout de 100 fruits et le compteur n'est pas réinitialisé à sa valeur préalable lors du retour au checkpoint. Ne vous étonnez donc pas de finir un niveau et d'avoir gagné une dizaine de vies en plus à chaque niveau. D'ailleurs si vous vous posez la question, au bout de 99 vies et 99 fruits, le compteur ne bouge plus jusqu'à ce que vous perdiez une vie.
Soit, pour les enfants ça défrustre de ne pas être bloqué, je ne dis pas. Par contre, le fait que le jeu offre peu de progressivité en termes de difficulté gêne un peu.

Certes, se balader dans les niveaux chatoyants est un plaisir pour les yeux et contrôler son Marsu est vraiment un régal dont pourraient s'inspirer certains. Mais il faut attendre le 3ème et dernier monde pour que la difficulté monte un peu. Cela reste toujours facile, mais ce 3ème monde reste frustrant tant il essaie de nouvelles choses qu'on aurait bien aimé avoir plus tôt sur la petite poignée d'heures de jeu au total (moins de 6 pour le finir avec les niveaux à 100%). Le déroulement des combats de boss par exemple en est un exemple parfait : pour le battre dans les 2 premiers mondes, il faut juste terminer le niveau qui scrolle automatiquement pour arriver sur un petit QTE de matraquage de X (testé sur Xbox Series X) pour l'expédier valser au loin. Alors que dans le monde 3, le jeu introduit un système d'anneaux à lui jeter dessus. Certes, cela n'affecte en rien sa jauge de vie, le nombre d'anneaux qu'on réussit à lui envoyer ne change rien en quoi que ce soit, mais il y avait clairement un concept a exploiter durant ces passages de boss. Et ce n'est pas un cas isolé d'éléments de gameplay introduits trop tard. Ou, si vous voulez le voir sous un autre angle, disons qu'il aurait été appréciable d'avoir 2 ou 3 mondes supplémentaires après ce Monde 3 dans le tombeau. Car le titre reste une bonne expérience pour les enfants en termes de jouabilité et de level design, mais en dehors de 2-3 passages avec une difficulté un poil plus élevée, je ne suis pas certain que le jeu introduise vraiment le concept de progressivité. Ce sont certes des pensées d'adulte, mais qui sont complètement valables dans le cadre d'un enfant déjà bien éveillé en la matière comme je l'ai été.

Néanmoins, dans l'absolu, même s'il est moins intéressant que les Schtroumpfs sur de nombreux aspects, Marsupilami : le secret du Sarcophage pourrait bien être une passerelle idéale de qualité pour insérer votre enfant au jeu vidéo.







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